mardi 5 février 2008, par Comité Valmy
Voyons d’abord l’état de la classe politique française :
1) L’UMP n’est pas un parti républicain et gaulliste et ne le sera jamais (bien qu’à titre individuel on y trouve de vrais républicains), c’est un parti anti-social, ultra libéral, antinational et atlantiste ;
2) 2) Le PS actuel n’est plus ni socialiste, ni républicain et ne le sera jamais (bien que parmi sa base essentiellement et à titre individuel….), c’est un parti qui, au moins depuis Jospin est devenu anti-républicain, il est social libéral, antinational et atlantiste ;
3) La Gauche anti-libérale n’est ni socialiste, ni républicaine, ni….. anti-libérale (bien qu’à titre...), en fin de compte sa seule utilité est de jouer auprès de Sarkozy le rôle que Mitterrand faisait jouer au FN ; Un rôle semblable également, à celui qu’assuma le contre révolutionnaire Daniel Cohn –Bendit à partir de 1968. (il est devenu l’un des pires agents de l’euro atlantisme néolibéral) Dans tous les cas il s’agit d’orienter le peuple mécontent dans des voies stériles et sans issue…
Je mettrais à part le PCF, pour deux raisons : La première est que malheureusement, la ligne politique choisie par sa direction, l’a amené a n’avoir plus aucune action qui puisse influer significativement sur la politique du pays ; la seconde est que, paradoxalement, c’est dans ses rangs et dans sa mouvance, qu’existe le véritable potentiel ( ou en tous cas, le plus important ) d’un renouveau. Reste à s’en donner les moyens .....
4) Il n’existe actuellement aucune structure, organisation ou parti, en capacité immédiate d’incarner les valeurs sociales, républicaines donc anti-libérale.
Ceci étant posé, il ne faut pas désespérer ! Dès lors que l’on a admis les quatre points ci-dessus, on peut se dire qu’à présent la situation est claire, je résume, d’un coté il y a :
A droite un parti ultra-libéral, un parti social-libéral (sans oublier le MoDem) et à « gauche », la cohorte des faire-valoir, j’ai nommé Besancenot, Autain, Buffet, Bové, etc.…. toute heureuse de jouer un rôle dans la tragi-comédie sarkosienne.
Cependant il existe dans notre pays suffisamment de citoyens et de réseaux pour qui la République ne peut qu’être Sociale, pour que l’avenir puisse être envisagé sous un meilleur angle. Ce qui manque pour l’instant c’est la prise de conscience que rien de ce qui existe en ce moment, n’a la capacité de changer quoi que ce soit et ne l’aura jamais.
Dès lors que l’on aura accepté cette réalité on pourra passer à l’essentiel : Rétablir la République, sociale, laïque, une, indivisible et inséparable de la souveraineté populaire et nationale. Pour cela il sera nécessaire de revenir à l’esprit de la Résistance et de se référer au Programme du CNR. Ce programme social et fédérateur est attaqué sur tous les fronts (ainsi que la Constitution de notre République). C’est pourtant notre seule planche de salut.
La route sera dure car, tout comme les vieux communistes ont eu du mal à accepter la triste réalité soviétique, les vrais socialistes-républicains d’aujourd’hui mettront du temps à réaliser que le PS ne soit plus socialiste que sur le papier à en-tête. Il en est de même pour tous les gaullistes fourvoyés dans l’UMP-Disney-Land et enfin pour les quelques égarés du Circus anti-libéral.
Les progrès de cette prise de conscience qui se développe, permettront au peuple de France de reconstruire, de remettre la République à l’ordre du jour.
Peuple, Nation, Souveraineté populaire et nationale, laïcité, social et citoyenneté ne sont pas des mots grossiers mais la base de la République ! Etre pour le Peuple n’est pas être populiste, être pour la Nation n’est pas être nationaliste, être pour la souveraineté n’est pas être souverainiste, mais être pour la République est bien être républicain.
>